Dans la guilde, cher Gaenjil

suite de ça

Tom entra, et se jeta sur le ragoût chaud dans la cuisine. Il recouvra ses esprits (ben ouais, remplissons les batteries) et se demanda quelle drogue il avait.... CHARLIE! Il se retourna. Se prépara et alla chercher une serviette. Il l'attrapa en coup de vent, et la tendit à Mr Seldorm. Il avait l'air un peu plus caillouteux, de marbre. Il alla chercher sa pauvre petite Lisa. il la réveilla doucement. La pauvre petite.

Vin Cent

Tom était rentré sans même répondre à Gaenjil et s douce voix en silex. Agréable! Il vit Tom revenir en Trombe. Il fila une serviette à Gaenjil, et reparti aussi vite qu'il était arrivé. Vincent était dévasté, comment peut on passer si vite du zombie au chat sous Ecstasy? Il avait évidemment introduis Gaenjil dan la guilde, et ce dernier venait de recevoir la serviette de Tom. Il fallait mettre Gaenjil en confiance pour pouvoir le recruter:

"Bien Cher amis, puis je vous inviter à prendre un petit encas das notre cafétéria? Il serait excellent pour nous d'en apprendre plus sur vous, n'est il pas?"

Il n'avait pas la façon enjouée de Tom ni même cette honnêteté incroyable qui lui permet de louvoyer sans jamais mentir, mais il avait des manières, il le ramènerai à la cuisine et laisserai ensuite le blond faire son boulot, plan magnifique!!!!

L'arcane ne s'étonnait plus de rien. Ces gens étaient décidément étranges. Tom alla directement vers la cuisine et engloutit une marmite entière de quelque chose. Pourquoi ? De quoi s'agissait-il ? Puis il le vit, les yeux fous, azimuté, partir chercher un étrange morceau de tissus et aller réveiller avec une douceur infinie une jeune fille. Apparemment ça lui avait fait du bien. Gaenjil, de marbre - haha - reçut la serviette sans trop savoir quoi en faire. Avec des gestes efficaces, il la noua afin de couvrir le maximum de peau : il l'attacha dans le dos, en haut du torse, de sorte qu'elle le cachait des pectoraux jusqu'à la taille. Il se sentait vaguement mal à l'aise. L'endroit était clos, il n'avait pas l'habitude. A vrai dire c'était la première fois qu'il voyait toits et murs. Cela se traduit par l'affaiblissement de la lumière de sa lanterne, qui se rapprocha de son enveloppe corporelle. Il modifia légèrement ses appuis afin d'être solidement ancré, au cas ou tout devrait s'effondrer.

"Bien, cher ami, puis-je vous inviter à prendre un petit encas dans notre cafétéria ? Il serait excellent pour nous d'en apprendre plus sur vous, n'est il pas ?"

Gaenjil lui jeta un regard. Quoi encore ?

"Encas ? Cafétéria ? Qu'entendez-vous par là ? Quoi qu'il en soit, je vous suis."

Attendant tout de même une réponse, Gaenjil avisa la direction qu'avait indiqué du regard Vincent, et s'y dirigea d'un pas lourd. Les froisser alors qu'ils semblaient amicaux ne semblait pas la meilleure chose à faire.

Lisa avait fini par relâcher sa vigilance. L'atmosphère chaude et accueillante avait eu raison de sa méfiance, et elle s'était assoupie. La Malédiction ayant fait marche arrière un moment, Lisa avait l'esprit exceptionnellement tranquille, et évita tout cauchemar ou autre flash back désagréable.

Mais bon, avec le temps, la Malédiction commençait à reprendre pied, et s'il y avait bien une chose qu'elle comptait faire, c'était bien limiter au maximum les périodes de repos de son hôte : plus Lisa serait fatiguée, plus elle serait tendue et plus elle serait une proie facile.
Et face à un gibier aussi coriace, tous les moyens sont bons.

Bref, à défaut de pouvoir la faire se réveiller en sursaut, la Malédiction attendit patiemment que Tom vienne la réveiller pour lui donner une impression de trop courte nuit, et donc d'agacement. C'était subtil, mais elle pourrait jouer là dessus plus tard.

Lisa avait donc bien dormi, pour une fois. Lorsque Tom vint la réveiller, elle frissonna, réflexe prudent, mais se relâcha un peu quand elle sentit la douceur des gestes, bien loin du comportement d'un potentiel agresseur.
Elle se retourna dans le hamac avec un petit grognement désapprobateur : elle serait bien resté plus longtemps. Elle se redressa cependant en se frottant les yeux, et demanda simplement ce qui se passait, tout en jetant un vague coup d'oeil instinctif aux alentours.

Vincent accompagnait un bonhomme à moitié nu dans la cuisine tandis que Tom la réveillait tendrement.
Le prochain objectif de la Malédiction serait de ne faire retenir à Lisa que cet unique résumé. Avec un peu de chance, si le parasite parvenait à faire en sorte que l'adolescente n'en retienne que les extrêmes, elle arriverait à la faire sortir d'ici au plus vite.
Mais c'était pas encore gagné. Lisa n'avait pas encore intégré ce qu'elle avait entraperçu, et ne faisait pour l'instant que lancer son regard rouge interrogatif à l'attention de son réveil-après-midi.

Tom, Le barbare

Lisa s'était réveillée, la pauvre avait un regard interrogatif. Il lui demanda avec un air de grand frère doux et chaleureux de descendre à la cuisine, il allait préparer à manger et lui parler de l'histoire de la guilde. Il descendit et désigna le chemin à Lisa, puis parti sans attendre son reste, préparer deux bols de boissons aux chocolat lactée, et quelques tartines avec du beurre et de la crème de marron. De quoi faire un merveilleux casse dent. Il s’assit en face de Gaenjil. Il le regarda et comprit vite qu'il ne comprenait rien, un peu comme Tom, il avait l'étincelle du neuf. Il devait lui expliquer:

"Bien ceci est une cafétéria, on mange, on se nourrit de nourriture, c'est à dire d'être vivants, morts, que l'on assaisonne. Un en-cas est un petit repas à la cafétéria. Veux tu manger?"

Sur ce il servit Gaenjil. Prépara un bol pour Lisa, Un pour Vinc.... Pour lui. Et chercha Vincent, qui était évidemment parti en douce, douce comme le velouté chocolaté et crémeux qui l'attendait. Comment désigner un chocolat au lait par des mots à la française!

"Bien ceci est une cafétéria, on mange, on se nourrit de nourriture, c'est à dire d'être vivants, morts, que l'on assaisonne. Un en-cas est un petit repas à la cafétéria. Veux tu manger ?"

Gaenjil écarquilla les yeux. Ils se nourrissaient. Comme des animaux. Ils ne se contentaient pas de l'énergie de la nature : ils mangeaient des choses. L'arcane était horrifié. Ils commettaient des actes immondes.

"Mais... Mais... Pourquoi ? Pourquoi est-ce que vous mangez ces bestioles ? C'est affreux. Vous vous comportez de la même façon que les créatures dont vous vous "nourrissez"."

Gaenjil secouait la tête, assommé par l'incompréhension. Il regarda ce qu'il y avait sur la table. Deux bols, avec un liquide brun, et des sortes de plaques couvertes d'une substance marron.

"Ca ne ressemble pourtant pas à des animaux. Mais je ne vois pas l'utilité de se nourrir, comme vous dites. Vous ne pouvez pas vous contenter de l'énergie qui vous environne ?"

Un bol était posé devant lui. Gaenjil était désemparé. S'il s'agissait d'animaux, les transformations ayant eu lieu avaient du être nombreuses - et magiques. Cela contenait probablement une certaine dose d'énergie. Peut-être n'étaient-ils pas suffisamment réceptifs pour la capter à l'état naturel, et devaient la récolter ailleurs ?

Lisa baissa les yeux vers le chemin que lui indiquait Tom, hocha la tête.

Bon, elle était dans le hamac d'un autre, autant ne pas abuser de l'hospitalité de ses hôtes. Elle s'étira rapidement en baillant (contaminant ainsi son narrateur), estima la hauteur à laquelle elle se trouvait, bondit de son lit aérien temporaire, tourbillonna et se réceptionna souplement sur le sol.
Juste pour être sûre qu'elle n'avait pas de courbatures. Ce qui n'était pas le cas. De manière générale, malgré les incroyables figures que Lisa effectuait et les chutes terriblement risquées qu'elle entreprenait, jamais ses muscles ne lui faisaient défaut. Les courbatures ne survenaient donc qu'extrêmement rarement.

La cafétéria, donc. Tom était allé discuter avec le nouveau venu. Lisa se demandait si de nouvelles personnes arrivaient ainsi aussi souvent. De peur d'interrompre la conversation ou de trop attirer l'attention d'un inconnu sur elle, elle n'entra pas tout de suite.

En plus, elle avait un mauvais pressentiment à propos de ce bonhomme, sans même l'avoir encore bien vu.

Tom minou

Tom ne comprenait rien à rien à ce que disait Gaenjil, se nourrir d'énergie? Quelle folle idée, L'énergie solaire lui rechargeait sa magie, et son énergie physique, et encore! Alors vraiment, cet homme semblait bizarre, surtout que la source d'énergie n'émanait pas de son corps, ou d'un chakra, mais de sa lampe... étrange chose que cela, mais entre nous, rien à foutre, le Tom! Il se contenta de répondre:

"C'est bien simple, nous faisons partie de la chaîne alimentaire, on peut être mangé ou manger, nous somme des animaux, non? Mais des animaux soci...soci... En famille, comme des loups, mais hiérar..hiérar.. mais avec des supérieurs et subalternes. comme les fourmis, Nous somme intelligent, et sommes conscients, comme des animaux, mais nous sommes différents de par ce point: nous sommes des berserks, barbares, nains, humains, elfes. Nous ne nous comportons pas comme des bêtes, car nous avons des lois, et des règles de sociét....és... Aaaah mal à la tête!! Trop réfléchit!"

Il se tint la tête sous le coup de la douleur. Et attendit quelque peu que ça passe. Puis il regarda autour de lui et vit Lisa sur le pas de la porte. Il lui fit signe d'approcher:

"Allez viens, c'est pas méchant comme bête, ça mort pas, ça mange pas, et ça s'habille pas! Alors bon! Ta boisson au cacao va refroidir. En plus faut que je te parle."

Fallait réparer la bourde de Charlie, Heureusement, il avait l'habitude de rattraper ses galères, d'ailleurs où il est Charlie?

Hj-Devinez quel post je vais faire maintenant? Allez avec une super transition comme celle là!-HJ

Gaenjil écouta Tom, essayant d'intégrer le maximum d'informations. Ils avaient donc tous cette habitude de se repaître d'animaux morts ? Il assimilait lentement la chose : c'était normal. C'était naturel. Naturel. Il attrapa sa lanterne qui s'envolait vers le plafond, et la coinça sous sa chaise pour éviter qu'elle ne continue à dériver n'importe où. Il avait l'habitude ; immanquablement, dès qu'il était troublé, elle ne parvenait plus à rester stationnaire. L'arcane saisit son bol et le renifla. L'odeur était agréable.

"Allez, viens, c'est pas méchant comme bête, ça mord pas, ça mange pas, et ça s'habille pas ! Viens, ta boisson au cacao va refroidir. En plus faut que je te parle."

Gaenjil leva les yeux pour voir une fille sur le pas de la porte. Sa première pensée fut : "Oh non. Plus d'interactions sociales." Ensuite, il pensa qu'elle avait l'air jeune. Et, d'une certaine manière, elle satisfaisait pleinement les critères esthétiques de Gaenjil, ceux qu'il utilisait pour juger le beau en général. Elle irradiait. Il lui prolongea son regard morne de ciel d'orage, se demanda s'il devait lui faire un signe quelconque, par politesse. Lui adressa le signe de tête le plus neutre possible, et se désintéressa immédiatement d'elle. Il se confina dans son mutisme, les yeux plongé dans son cacao, essayant de déterminer s'il pouvait le boire.

Elle surprit Tom en train d'expliquer à un inconnu des choses tellement évidentes qu'elle crut débarquer en plein milieu d'un débat philosophique sur le sens de la vie. La conclusion qu'il fit sur sa migraine acheva de la persuader qu'elle avait raté un épisode suffisamment important pour que Tom se torture inutilement les méninges.
Si on veut essayer d'expliquer des choses basiques, tellement basiques que les expliquer simplement devient un challenge, on fait un thèse écrite, ou on écrit une encyclopédie que personne ne lira.
C'est bien connu.

La Malédiction trouvait que Lisa mettait beaucoup de temps avant de prendre le temps de dévisager l'inconnu, aussi elle décida de lui envoyer une image mentale du bonhomme, assis, en omettant les obstacles qui auraient pu gêner son champ de vision.

Lisa a 13 ans.
Lisa est une fille.
Lisa a un rapport extrêmement important avec la pudeur depuis qu'elle a commencé à cacher des vêtements à elle partout sur la surface de la planète pour ne plus revivre l'épisode de sa vie qui a suivi sa première explosion.
Lisa, de surcroît, est plus ou moins convaincue que le monde s'est liguée contre elle.
Lisa vient d'être invitée dans un grand bâtiment avec un Tom beaucoup, beaucoup trop gentil par rapport à la moyenne.
Lisa vient d'être réveillée pour être guidée vers la cafétéria où elle est supposée manger en compagnie d'un autre inconnu complet.
Cet inconnu est nu.

Vous me direz que quand même, il a le torse couvert d'un petit bout de tissus jusqu'à la taille. Lisa vous dira qu'elle ne veut même pas en entendre parler. D'ailleurs, elle n'aurait JAMAIS voulu en entendre parler. Donc taisez-vous.

Faites un mélange, tout en prenant en compte qu'une Malédiction vous oriente "instinctivement" vers la piste que ce sont tous de gros pervers et qu'il vaudrait mieux sortir d'ici.

Tout ça pour dire que ce n'est qu'à très grand peine que Lisa parvint à empêcher de crier de stupeur. Elle écarquilla les yeux, pivota vivement sur elle-même après une seconde de surprise, et se jeta dans une armoire pour s'y cacher, sans prendre le temps de présenter ses excuses aux babioles non-identifiées auxquelles elle réquisitionna leur place.

Les yeux grands ouverts, elle savait que les larmes ne viendraient pas, mais elle se mordait le poing pour ne pas hurler. Elle espérait d'ailleurs que ça l'aiderait à se réveiller.
La Malédiction avait, par ce petit tour de force, réussi à suffisamment déstabiliser Lisa pour la faire paniquer pour rien (enfin...), et reprit toute la place qu'elle occupait précédemment dans son esprit.

Dans la guilde, cher Gaenjil Gaenji10

Tom-mais qu'est ce qu'elle fout? O.0

Lisa parti en courant s'enfermer dans une armoire, au vu et au su de Gaenjil et Tom... C'était quoi son problème?! Punaise les filles! Il se leva, en faisant un signe de compréhension envers Gaenjil, comme si celui-ci, igno..igno... Enfin lui qui comprends jamais rien! Tom s'approcha donc de l'armoire, Toca trois coups. Il ouvrit. Lisa était toute bizarre.

"Alors ma belle? tu vas bien? Qu'est ce tu nous fais? Allé viens manger un peu. Et Gaenjil il est gentils ne t’inquiètes dont pas! Enfin, il n'a pas consie.. consien..; Il ne sait pas ce qui est bien ou mal! Alors laisse lui une chance, et viens, tu as besoin de manger!"

Il resta là attendant que Lisa, la petite, sorte, il pourrait patienter l'année entière pour qu'elle sorte, vous savez, quand on est vide on peut attendre des années!

Gaenjil releva la tête. Cligna des yeux. Cette fois ci, il ne comprenait pas. Plus. Tout ce qu'il pensait avoir enregistré était infirmé par ce simple évènement : la jeune fille, en posant les yeux sur lui, venait de courir s'enfermer dans une boîte de taille humaine, probablement prévue à cet effet. Une boîte à deux battants.
La lanterne jaillit de sous sa chaise, alla droit vers la porte, heurta le battant. Plusieurs fois. Gaenjil ne le remarquait même pas. Il jeta un regard vers Tom. Il fallait que l'arcane se calme. Il arracha sa serviette et s'allongea, le ventre à même la pierre froide ; le plus possible en contact avec le sol. Sa non-respiration se calma, et son non-rythme cardiaque ralentit. S'il avait eu l'un ou l'autre. La lanterne cessa de vouloir fuir, et commença a décrire des cercles en l'air. Gaenjil se minéralisait. Tom se leva, lui indiqua d'un geste que tout allait bien. L'arcane se sentait un peu mieux ; il se redressa en tailleurs, les avants-bras sur les cuisse et courbé en avant. Tom parlait à la jeune fille.

"Alors ma belle? tu vas bien? Qu'est ce tu nous fais? Allez viens manger un peu. Et Gaenjil il est gentils ne t’inquiètes donc pas ! Enfin, il n'a pas cons... son... Il ne sait pas ce qui est bien ou mal ! Alors laisse lui une chance, et viens, tu as besoin de manger !"

Gaenjil lui lança un regard un peu perdu, et s'adressa à Tom d'une voix où apparaissaient maintenant des intonations, encore peu naturelles.

"Je ne comprends pas, Tom. J'ai pourtant mis le vêtement que tu m'as donné. Je me suis assis à la table, et je ne lui ai même pas parlé. Je ne peux pas avoir fait de bêtise. Celles qui étaient sur la plages me regardaient avec insistance, et certaines s'approchaient, voulaient comme me toucher. Elle, elle me voit, elle fonce se planquer dans cette boîte ! Je ne comprends pas.
En plus, ton vêtement, il gratte."

HJ- Alors ça ! J'étais persuadé que Gaengill allait prendre ça comme un jeu ! 8D -HJ

Tom vint ouvrir. Il n'aurait pas toqué qu'elle l'aurait balancé à l'autre bout de la salle par pur réflexe de défense.
La Malédiction était explosée de rire.
Lisa, recroquevillée sur elle-même, faisait des efforts surhumains pour écouter ce que disait Tom. La Malédiction était très forte pour augmenter la sensation de stress, et la jeune fille était tremblotante.

"Alors ma belle ? Tu vas bien ? Qu'est ce tu nous fais ? Allez viens manger un peu. Et Gaenjil il est gentil ne t’inquiète donc pas ! Enfin, il n'a pas cons... son... Il ne sait pas ce qui est bien ou mal ! Alors laisse lui une chance, et viens, tu as besoin de manger !"

Lisa risqua un coup d'oeil à l'extérieur, vit le torse de l'inconnu dépasser derrière l'épaule de Tom, nota qu'il avait RETIRÉ son chiffon, et elle rabattit brusquement sa tête à l'intérieur de l'armoire. Et se la cogna contre le bois dur. La poisse.
La Malédiction élargit son sourire de trololo.

Lisa libéra une de ses mains pour tendre l'index et le majeur devant les yeux de Tom. Deux. Elle avait deux choses à dire.

"Primo : tu ne me dis pas ce dont j'ai besoin. Deuzio : je ne fréquente pas un type qui ne "sait pas ce qui est bien ou mal". Principe de précaution."

Elle attrapa l'une des portes, avec la ferme intention de la refermer avec fracas. Elle conclut d'un ton catégorique :

"Je veux pas le voir."

Pendant ce temps, la Malédiction, aux anges, se frottait spirituellement les mains. Lisa était on ne peut plus méfiante. Seul tâche sur cette éclatante victoire de la part du parasite : la jeune fille ne s'était pas enfuie, mais avait trouvé dans la guilde un lieu qu'elle considérait comme un refuge. Si elle était sortie de la Guilde, la Malédiction aurait pu se soustraire à la très, très mauvaise influence qu'avait ce Tom sur Lisa.

Ceci dit, elle remerciait ce bonhomme à la tête si incroyablement vide pour une chose : il avait présenté l'inconnu. Un type qui ne fait pas la distinction entre le bien et le mal. Un miracle. Rien de plus simple que de suggérer subtilement à un tel individu que telle ou telle action maladroite est une bonne chose. Si Lisa restait, la Malédiction devrait pouvoir se servir facilement de ce nudiste pour enjoindre la jeune fille à dégager. Subtilement, en influant que très légèrement sur la façon de penser, on peut faire de grandes choses.

Le parasite chercha alors à atteindre l'esprit de ce ...
Attendez.
Le parasite tenta à nouveau d'atteindre l'esprit d...
Mais qu'est-ce que ?...
Troisième tentative, toujours aussi infructueuse. Cet inconnu était comme protégé au centre d'une sphère totalement impénétrable. La Malédiction n'arrivait à rien. Ce type était blindé contre elle, c'était du jamais vu.
Deux autres essais, toujours aussi inefficaces. Le parasite fit marche arrière : tenter de percer cette coque protectrice le rongeait douloureusement. Il chercherait à comprendre plus tard. Il avait encore une hôtesse à traumatiser sur le feu.

Tom

Lisa referma la porte, elle était totalement effrayée par Gaenjil, qui était bizarre... De marbre! Lisa re-claqua la porte sur les doigts de la main droite, explosant littéralement les gons de la porte qui failli tomber, Tom la rattrapa (la porte) et gueula Ultra giga fort:

"KROMA!!"

La jeune femme allait s'occuper de Lisa bien mieux que quiconque. Il devait donc rassurer Lisa, et sortir Gaenjil. Avec ça, il les prendrait un à un.

"Lisa, Kroma va venir te parler, c'est une amie à moi. Elle t'aidera et t'expliquera tout, d'accord. Donc fais lui confiance. S'il te plait"

Il appela Gaenjil à venir dans le salon pour continuer tranquillement cette discutions.

Kroma

Kroma était tranquillement en train d'étudier ses gliffes, quand elle entendit un hurlement l'appelant depuis la cuisine, comment le savait elle? Quand Tom hurle à la mort en l'appelant elle qui lui ferait un câlin, c'est qu'il mourrait de faim. Elle arriva vite, Et à peine dans la cuisine, elle senti le fort trouble depuis l'armoire, avec une porte pétée. Elle s'agenouilla, Tom lui partait. Il fallait être douce et apaisante, elle prit une voix mélodieuse et douce. Essaya de sentir les sensations, mais un mur d'ombre s'interposa.

"Allé ma petite Il n'y a plus personne, tu sors quand tu veux, on va parler ensemble veux tu? Moi c'est Kroma, je fais parti de la guilde. Je suis une amie de Tom. Si tu as confiance en lui, tu peux avoir confiance en moi. Tu t'appelles comment?"

La pauvre émettait une énergie de peur ultra violente. Elle allait devoir user de ruse pure, sans pouvoir simplement pénétrer son esprit... Et si ce mur essayait de.... autant rester concentrée.

Tom hurla à s'en déchirer les cordes vocales : "Kroma". Apparemment, il s'agissait d'une amie de Tom. Gaenjil, étrangement, commençait à se souvenir vaguement de certains concepts. Cela lui épargnerait de poser un certain nombre de questions.
Gaenjil se redressa lentement. Il secouait la tête. Comment prendre la réaction de cette jeune fille ? Comment réagir ? Il cessa, tendit la main. Sa lanterne vint s'y loger par la poignée. Il jeta un regard à Tom, qui lui indiquait de lui suivre. Soit. Il allait sans aucun doute lui expliquer. Cependant, Gaenjil ne pouvait pas laisser la situation comme ça. Visiblement, la jeune fille était terrifiée. La peur. Un des instincts les plus primaires. L'arcane parvenait à imaginer la chose. Il savait que les animaux avaient peur du feu, ou de la mort par noyade s'ils ne pouvaient pas respirer sous l'eau. Mais il ne comprenait pas que cette femme ait peur de lui. Pourquoi ?

"Jeune fille, je ne sais comment le dire, mais je ne voulais pas te faire peur. Je ne comprends pas ta réaction. Je ne suis pas comme le feu, ou la tempête ; je sais me contrôler. Je ne vais pas te faire mal. Cependant, puisque je semble te terrifier, je vais m'éloigner. Je ne sais pas en quoi j'ai été inapproprié, ni ce qui a causé ton comportement, mais saches que je ne l'ai pas voulu."

Il se détourna et emboîta le pas de Tom, alors qu'entrait dans la pièce une jeune femme. Il entendit vaguement ce qu'elle disait, alors qu'il s'éloignait.

"Allez ma petite Il n'y a plus personne, tu sors quand tu veux, on va parler ensemble veux-tu ? Moi c'est Kroma, je fais parti de la guilde. Je suis une amie de Tom. Si tu as confiance en lui, tu peux avoir confiance en moi. Tu t'appelles comment ?"

Il saisit la porte et la ferma, sans un bruit. Dans le salon, l'arcane s'assit à même le sol, en tailleurs à nouveau, et regarda Tom.

"Alors ?"

HJ- Deux groupes de deux persos... On reste comme ça ou on divise le topic en deux sujets ? -HJ

Voilà que Tom se mettait en colère. Il hurla une espèce de juron de toutes ses forces. Ouh purée. Ca commençait à chauffer par ici.

"Lisa, Kroma va venir te parler, c'est une amie à moi."

Oups.
Une nouvelle fois, la Malédiction se fendait la poire.

"Elle t'aidera et t'expliquera tout, d'accord. Donc fais lui confiance. S'il te plait"

Faire confiance à quelqu'un juste pour faire plaisir à quelqu'un était quelque chose de tellement aberrant que Lisa ne prit pas la peine de répondre. Elle verrait bien. Non mais.
L'aider ? Qu'elle lui indique le chemin le court pour se mettre définitivement hors de portée de ce fou nudiste, ou qu'elle lui trouve je ne sais quelle robe, ok. Lisa avait juste envie qu'on lui laisse le temps d'encaisser le choc.
Un homme nu. Dégoûtant.

Notons que la Malédiction de Lisa, rejeton d'un parasite fondamentalement beaucoup plus pervers et qui aurait choisi cet instant pour figer sa victime sur place afin de bien la traumatiser tandis qu'il s'infiltrait dans l'esprit de l'autre pour lui faire croire qu'un gros câlin serait la meilleure façon de calmer l'atmosphère (et si il arrivait à ça, c'était super facile de faire croire que la déshabiller elle aussi la rassurerait, puis... ), ne vit en cet évènement qu'un argument de plus pour éloigner Lisa de la Guilde. Tant que la Malédiction n'est pas assez puissante pour contaminer ou VRAIMENT influer sur les actions des autres, elle cherche plus à pourrir la vie de Lisa et à l'isoler le plus possible pour entamer sa détermination.

Parenthèse refermée, Lisa entendit l'inconnu s'approcher. Attend deux secondes : il devait pas s'éloigner à la base ? Son instinct de survie et la Malédiction se mirent d'accord : Lisa se plaqua le plus possible au fond du meuble. Elle n'aimait décidément pas du tout la présence de ce type. Un pas de plus, et elle faisait tout exploser...
Il s'arrêta. Il voulait s'excuser.

"Jeune fille, je ne sais comment le dire, mais je ne voulais pas te faire peur."
Raté.
"Je ne comprends pas ta réaction."
Bien joué mon pote : c'est exactement pourquoi Lisa ne sortirait pas.
"Je ne suis pas comme le feu, ou la tempête ; je sais me contrôler. Je ne vais pas te faire mal."
La Malédiction se fit un plaisir de guider l'imaginaire de Lisa vers une représentation de l'inconnu avec un air pervers en train de se frotter les mains. Ca ne collait pas avec le fait qu'il ne savait pas où était le problème, mais ça restait un risque. Un type qui ne sait pas où est le mal est potentiellement terriblement dangereux... Donc Lisa le croirait quand il saura pourquoi il fait peur. Comment veux-tu te contrôler si tu ne sais même pas où est le problème ?
"Cependant, puisque je semble te terrifier, je vais m'éloigner."
Fais le vite, fais le bien, c'est la seule chose que Lisa avait demandé.
"Je ne sais pas en quoi j'ai été inapproprié, ni ce qui a causé ton comportement, mais saches que je ne l'ai pas voulu."
Alors qu'il réfléchisse et apprenne vite, en attendant Lisa ne voulait pas le voir. Ni l'approcher. Ni même l'entendre. Quant à l'odeur, n'en parlons pas. Tant que ce type ne savait pas se comporter comme une personne civilisée et digne du minimum vital de confiance, Lisa ne voulait même pas imaginer l'éventualité que leurs vies se rencontrent d'une façon ou d'une autre. Ce type sortait de cette salle et se faisait encore plus discret que l'homme invisible. C'est tout.

Il tint parole et s'en alla. Lisa souffla un coup. Son coeur battait vite. Elle avait l'impression d'avoir frôlé la mort.
La Malédiction, elle, le savait.
Un cauchemar : elle ne parvenait pas à traverser la coque protectrice de cet inconnu. Si jamais il s'était approché un peu plus... Le parasite redoutait son extermination. Une atomisation absolue. Un antidote me direz vous ? Un peu trop expéditif cependant : si Lisa se voyait arrachée de la Malédiction qui avait cherché depuis le début à s'infiltrer dans son esprit, il est très possible que son cerveau et quelques parties de son corps, notamment une très grande partie de son épiderme, soient désintégrées au passage. Je vous fais pas à un dessin. C'est un des problèmes de la poussée de croissance : le nouveau cellulaire est imprégné de la Malédiction.
Bref : la Malédiction, tant qu'elle ne saurait pas percer cette coque protectrice invisible, ne laisserait pas l'approcher Lisa, pour son propre bien et pour le bien de son hôtesse. Et comme Lisa avait un très bon instinct de conservation, cela se traduisait par une abhorration de la présence de ce nudiste inconscient.

Alors que Tom guidait l'inconnu vers un endroit qu'elle espérait situé à l'autre bout de la planète, une troisième personne entrait dans la salle. Il devait s'agir de Kroma.
Une femme. La Malédiction, habituée à pervertir les hommes et tourmenter ses victimes, n'avait pas l'habitude de s'attaquer à l'esprit des femmes non-atteintes. En plus, celle-ci semblait particulièrement blindée au niveau du mental. Le parasite se fit discret.

Une voix calme et rassurante s'éleva. La Malédiction fit craquer ses phalanges, Lisa ouvrait grands les oreilles tout en essayant de calmer son rythme cardiaque.

"Allez ma petite. Il n'y a plus personne, tu sors quand tu veux, on va parler ensemble veux-tu ?"
Jusqu'à preuve du contraire, il y avait encore quelqu'un, puisqu'elle lui parlait. Lisa se surprit de sa mauvaise volonté. Le stress devait l'avoir gagné. Il fallait qu'elle se surveille.
La Malédiction poussa un juron et se fit un peu plus discrète encore.
"Moi c'est Kroma, je fais partie de la guilde. Je suis une amie de Tom. Si tu as confiance en lui, tu peux avoir confiance en moi."
Qu'on se mette bien d'accord : Lisa avait confiance en le Tom qui lui avait sauvé la vie et accueillie malgré sa condition, non pas en celui qui lui avait présenté ce type pas net. Kroma avait intérêt faire partie de la bonne catégorie.
"Tu t'appelles comment ?"

Tiens ? Ca elle ne l'avait pas deviné ? D'après ce qu'elle savait, c'était la première fois qu'elle voyait Kroma. Tom ne lui avait rien dit là maintenant, et Lisa était donc très étonnée que Kroma l'ait appelée "ma petite". Déjà, elle n'était la "petite" de personne. Ensuite, comment avait-elle deviné qu'elle était une fille ? Elle s'était dit que Tom avait dû parler d'elle à Kroma, c'était son "amie" d'après elle. Mais alors pourquoi ne pas lui avoir dit son nom à ce moment ?
Soit c'était un moyen dérivé pour la mettre en confiance, soit Kroma l'avait vue dormir dans le hamac surélevé et déduit qu'elle était dans ce meuble. Il n'empêche, Lisa, méfiante de nature, et encor eplus ces derniers temps, hésita à répondre.
Qui sait...

"Alors ?"

*Ouais ben deux secondes, je suis traumatisée d'abord !*
Lisa n'était pas dans son assiette, elle réagissait de façon peu sociable.
La Malédiction adorait la rendre parano.
La jeune fille prit alors une voix grave et masculine pour répondre :

"Asmatzen..."

Joli prénom, n'est-ce pas ? Vous l'auriez entendu le prononcer en contrefaisant sa voix, c'était charmant. En plus, la paroi en bois du meuble modulait juste assez le son pour qu'il soit plutôt convainquant.

Où était-elle allé chercher ça ? Je vous dis que Lisa voyage beaucoup, elle a appris deux-trois mots de langues étrangères parlée par quelques vieux voyageurs ayant gardé leur patois de naissance. Un patois qui s'apparenterait au Basque, dans notre monde...

HJ- On va diviser, quand j'aurai pas la flemme de jouer Tom-HJ

Kroma

Kroma devait pénétrer cet esprit. Bon évidemment, on sentait les ondes féminines, et le stress. Alors, elle se concentra fort. Son esprit zigzagua dans le pouvoir sombre, elle ne pouvait définir ce que c'était. Elle essaya la force, et malheureusement, le mur était très puissant. Elle essaya la finesse. Rien à faire, elle devrait renfoncer, resserrer, ne pas relâcher, jusqu'à saisir la faille. La pauvre petite ne laissa rien transparaître. Quand la masse évolua vers elle, légèrement notez, mais assez pour saisir l'offensive approchante. Kroma pénétra la masse en plein dedans et ne vis rien, enfin que très peu, c'est à dire Son nom son âge et son pouvoir. Puis elle fut rejeté. Elle eut une remontée d'acide et un saignement de nez, la masse sombre était d'une force qu'elle n'avait vu qu'à elle et elle allait avoir besoin de la détendre et la malaxer pendant longtemps avant de réussir quoi que se soit d'autre. Elle essaya tout de même un charme en posant un sceau sur sa voix; le but étant de calmer les moeurs d'un berserker, elle était évidemment efficace sur tout être vivant, et d'autant plus efficace que "Lisa" était plus fine et moins résistante physiquement qu'une berserk. En quoi c'est la résistance physique qui prime? parce que c'est un enchantement physique bande de bleus!

"Lisa? C'est bien Ton nom? On m'en a parlé, je voulais que tu me le dise pour un climat de confiance, mais je vois que tu ne me vois pas comme une personne de confiance. Alors on va parler honnêtement? Tu sais faire quoi d'extraordinaire, un don rien qu'à toi? Moi je suis Shaman, je soigne, je parle avec des gens très loin, j’apaise, et j'écoute."

Lisa était sur la défensive, sa réponse en témoignait, la jouer franc jeu? risqué, mais ça peut mener loin comme stratégie, il faudrait qu'elle lui donne une pierre, pour la calmer, ou du thé, et pour ça, il faudrait qu'elle sorte, et pour qu'elle sorte, il faut que kroma soit patiente. Elle allait donc être patiente. La patience est une vertue!

HJ- Puisque je joue deux personnalités en un post (sans compter les commentaires du narrateur), autant l'assumer à fond, tiens. -HJ

La Malédiction de Lisa

A ce moment là, quelque chose que le parasite ne pouvait pas supporter se déroula : quelqu'un ou quelque chose tenta de pénétrer l'esprit de sa victime chérie. Personne au monde n'avait le droit de triturer l'esprit de Lisa autre que la Malédiction elle-même.
Et, ironie du sort, le caractère de Lisa allait dans ce sens. Même si elle ignorait le parasite.

Ca n'allait pas se passer comme ça. La Malédiction se déguisa en une barrière mentale particulièrement redoutable qui vint renforcer celles de Lisa. Si quelqu'un au monde avait un aperçu sur ses souvenirs et proférait la moindre remarque sur la malchance de Lisa, cela pouvait rapidement dériver à un "Tu es maudite ou quoi ?". Le parasite s'était bien installé, et il refusait que Lisa trouve de l'aide ou une quelconque personne qui lui donnerait l'idée de se chercher un porte bonheur, voire, pire, de s'exorciser.

Première chose, l'assaillir avec les ondes de stress. Fondre le reste dans la masse. Lisa faisait preuve de méfiance, de peur, de dégoût, de colère, de frustration et de mépris, mais la Malédiction était excellente pour tout faire passer pour du stress pur. Ca ne servait pas à grand chose directement, mais une fois que la Malédiction eut trouvé ses marques, la suite fut plus simple.
Transformant ces ondes en un parcours d'obstacle barricadant l'esprit de Lisa, l'intrus fut ralenti, et l'esprit d'origine fatigué physiquement par cette résistance dont Lisa faisait preuve farouchement.

Puis les assauts vinrent. De grands coups, l'intrus tentait de forcer la barrière. Il pouvait y aller : le parasite n'était pas encore suffisamment puissant pour bloquer l'esprit de Lisa, mais suffisamment fin pour organiser la défense naturelle de Lisa. Cette petite résistait à une Malédiction dont elle n'avait même pas conscience mieux que quiconque dans tout l'Univers depuis deux ans, autant en profiter.
Les assauts se modulèrent, mais la Malédiction, parasite spirituel, en connaissait un rayon non seulement sur les tentatives d'intrusion, mais surtout sur l'esprit de son hôtesse elle-même.

Et puis la parasite vit une petite chance. Une idée, une occasion à saisir. Telle une guêpe défendant son territoire, la Malédiction se prépara à piquer. Elle joua le tout pour le tout, laissant une petite faille vers laquelle l'intrus s'empressa de se jeter. Lisa, têtue comme elle était, ne lâcha que quelques menues informations tandis que le parasite fondait entièrement sur l'intrus pour le reppousser uen bonne fois pour toute... avec un petit souvenir. Une goutte de Malédiction. Un tout petit extrait du parasite qui, à lui seul, était totalement inoffensif. Il était même probable que la défense mentale de l'intrus l'élimine rapidement, mais pour la Malédiction, c'était une victoire colossale.
Parce que le plus dangereux avec ce parasite, c'est qu'il apprend. Qu'il évolue. Beaucoup moins rapidement que le parasite d'origine, certes - à vrai dire, jusqu'ici, la Malédiction de Lisa avait très peu évolué. Mais il venait de tenter quelque chose. Quelque chose qui pouvait devenir véritablement dangereux s'il parvenait à l'améliorer.
La contagion.

Bon, pour le moment, c'est pas encore la gloire. Il fallait attendre qu'un esprit vienne à lui volontairement et soit complètement épuisé après un assaut long et éprouvant avant qu'une infime portion de Malédiction puisse tenter de s'infiltrer ailleurs. Par ailleurs, dans le cas présent, il suffirait à cet intrus de s'approcher de l'inconnu nudiste si impénétrable pour être débarrasser de ce minuscule rejeton.
Mais la Malédiction était terriblement patiente. Et abominablement inexorable.

Cela dit, elle était quand même fatiguée. Un inconnu parfaitement protégé, une attaque mentale... Même dans son élément - une hôtesse stressée -, la Malédiction avait eu très chaud à deux reprises. Aussi, lorsque Kroma tenta de rassurer Lisa, le parasite se fit à nouveau très discret. Il savourait sa victoire, et guettait une nouvelle opportunité, laissant un peu de temps à Lisa pour s'en remettre tandis que le parasite récupérait de ces dures épreuves.

Lisa elle-même

Aussi surprenant que cela puisse paraître après avoir été témoin de la défense active de son territoire mental durant l'intrusion de Kroma dans son esprit, Lisa n'avait absolument pas conscience de ce qui venait de se passer. A vrai dire, elle eut un peu le tournis, à cause du parasite qui faisait du zèle, mais elle attribua cela à la fatigue combinée au choc qu'elle venait d'avoir.

Kroma resta silencieuse un moment. Un bon moment même. Cherchait-elle vraiment à deviner ? L'avait-elle fait douter avec sa réponse masculine ?
Et ben...
En fait, pas du tout. Lisa ne s'en fit pas plus que ça, mais contrefaire sa voix fut particulièrement vain. Donc Kroma la connaissait. Ou bien avait ses propres moyens pour comprendre.

Sa voix s'était faite si douce que Lisa se sentit tout de suite bien mieux. Et soulagée. Le poids du stress quittait ses épaules, c'était bien mieux ainsi.

"Lisa ? C'est bien ton nom ?"
Bingo, tu gagnes une boîte de haricots verts en conserve. Fait attention à ne pas l'exploser avec l'ouvre-boîte.
Lisa déteste les ouvre-boîtes. L'un d'eux avait fait preuve d'une telle inefficacité que Lisa, frustrée, avait fait exploser la boîte contre un mur. Ce dernier n'avait pas tenu le coup d'ailleurs. Enfin, l'avantage, c'est qu'elle s'était faite une copine, ce jour-là. Mais c'était carrément une autre histoire. Sur un autre fofo. Complètement hors des pensées de Lisa actuellement.
"On m'en a parlé, je voulais que tu me le dises pour un climat de confiance, mais je vois que tu ne me vois pas comme une personne de confiance. Alors on va parler honnêtement ? Tu sais faire quoi d'extraordinaire, un don rien qu'à toi ? Moi je suis Shaman, je soigne, je parle avec des gens très loin, j’apaise, et j'écoute."

Lisa n'aimait pas trop parler de son pouvoir. Ni de confiance. Déjà parce que la vision qu'elle avait de ce principe et de son talent était très différente de celle des autres, et ensuite parce qu'elle n'aimait pas trop divulguer des informations aux inconnus. Ca s'était retourné contre elle trop de fois.
Ah, et aussi parce qu'elle n'aimait pas parler. Tout court.

Ceci dit, elle se sentait mieux, plus disposée à parler. Aussi Kroma fut récompensée par ses efforts, car Lisa ne s'inventa pas un Don d'excellence au roi du silence, mais répondit.

"Je survis."

Aussi spectaculaire qu'était son pouvoir, elle ne le considérait pas comme un talent, mais comme une calamité qui ne lui avait attiré que des ennuis. Oh, elle s'en servait pour se sortir de ces mêmes ennuis, mais l'expérience lui avait prouvé que ça n'équilibrait en rien la balance.

Non, son véritable talent, c'était d'arriver à survivre, seule, rejetée de tous, chassée par les plus crétins, alors qu'elle n'avait pas l'âge pour ça. Elle vivait dans la solitude, la précarité et le mépris, mais elle vivait. Vraiment. Et elle était restée humaine. Malgré la difficulté. Malgré son pouvoir. Malgré les insultes des autres. Elle était restée elle-même. Et c'était la seule réussite qui la poussait vers l'avant encore aujourd'hui.

Kroma

Kroma était satisfaite et énervée. Satisfaite, car Lisa parlait avec sa vraie voix, et paraissait infiniment plus calme. Énervée, car un parasite avait pénétré son esprit. En petite partie, mais cela suffisait à Kroma pour revoir entièrement comment repousser l'adversité. Mais apparemment Lisa n'en savait rien, car sinon, jamais elle n'aurait été aussi peu désagréable. Donc un organisme externe à elle protégeait son esprit comme un mur géant. Il faudra enquêter sur ça, avec Vincent, il devrait aimer.

Il n'empêche que Lisa avait répondu qu'elle survivait... C'est ce qu'aurait dit Ka-Shan. C'est mignon.

"Tu survis? C'est parfait, certain n'arrivent pas! C'est toi que j'ai vu avec Tom face à cette saleté de mage de glaces? Parce que si oui, tu as été très douée, et, à mon avis, soi fière de ton don, ou de la façon dont tu l'appelles."

Elle rechargea son sort, Il fallait maintenir le calme et la paix. Jusqu'à la faire sortir, de là, avec un seul contact visuel, elle pourrait multiplier le calme et peut être permettre à Lisa d'être tranquille un peu plus, enfin empêcher le parasite de bloquer les ondes cérébrales de calme. Après elle était sûre d'une confiance rapide, enfin sûre? On parlait de Lisa!

Son interlocutrice ne perdait pas contenance. Ceci dit, elle avait un penchant mystérieux... Lisa avait du mal à savoir à quel point elle en connaissait sur elle.

"Tu survis ? C'est parfait, certain n'arrivent pas ! C'est toi que j'ai vu avec Tom face à cette saleté de mage de glaces ? Parce que si oui, tu as été très douée, et, à mon avis, soi fière de ton don, ou de la façon dont tu l'appelles."

Elle avait assisté au combat ? Sans lever un pouce ? A moins qu'on ne lui ai raconté ? Lisa n'aimait pas les gens qui demandaient des choses qu'ils savaient déjà, c'était... perturbant.
Elle se sentait bien, mais Lisa ne serait plus Lisa si elle n'était pas méfiante. Ou si elle faisait une phrase de plus d'une dizaine de mots en réponse pour concentrer tous ses doutes, son reproche et sa surprise en un simple :

"J'tai pas vue."

Le parasite n'avait plus rien à faire : Lisa était persuadée que le meuble était beaucoup plus accueillant qu'ailleurs. Même si elle se sentait mieux, rien ne lui donnait particulièrement envie de sortir. Et elle se fichait complètement de la puérilité de la situation.

La Malédiction savait qu'elle avait risqué très gros pour tenter son initiation à la contagion. Elle devait maintenant disparaître au maximum. Faire croire que Kroma a rêvé en imaginant un truc dans sa tête, et que Vincent avait halluciné en regardant le sceau de la guilde au moment ou Lisa le portait.
La discrétion était ce qu'elle gérait le mieux.

Kroma

Lisa marchait dans le sort: elle était tellement calme que Kroma pouvait lui dire qu'elle était là au moment où elle a failli mourir, et elle n'explosait pas. Problème, la chose noire se faisait calme et surtout, invisible. Mais En faisant ça elle expliquait à Kroma Comment elle agissait, ceci était une preuve de son intelligence. Alors Qu'elle laissait champs libre à Kroma, Elle se créa une barrière psychique, et s'introduit dans les pensées de Lisa, non pas pour lire, mais pour lui donner le sentiment que la shaman était la personne de confiance dont elle avait besoin et qu'elle devait sortir. Enfin c'est une tentation, pas une obligation. Elle ne parla pas, elle devait garder le silence pour l'inciter, proprement et de manière claire. Qu'elle gentille petite, c'est tout de même plus facile sans cette plaie de mur noir! Une véritable MALÉDICTION.

La Malédiction de Lisa

Pas besoin d'être super doué pour comprendre que l'intrus et Kroma formaient un même individu. Cela expliquait pas mal de choses, surtout sur les questions posées par la jeune femme et cette étonnante quiétude qui régnait maintenant dans l'esprit de Lisa.

La Malédiction ne pouvait pas attaquer une seconde fois. Elle devait absolument faire croire à Kroma qu'elle avait rêvé cette invasion. Même si la situation était tentante, le parasite aurait l'occasion de s'entraîner ailleurs que sur une personne qui s'y connaissait visiblement en magie psychique.

Par contre, le fait que cette personne s'introduise à nouveau dans l'esprit de Lisa était préoccupant. La Malédiction consulta ses possibilités : elle ne devait pas se montrer, le Pouvoir n'en avait rien à cirer, l'instinct et la volonté de Lisa étaient endormis. Ce qui signifiait qu'elle ne pouvait rien faire.
Pour le moment.
La Malédiction croisa les bras, avec un petit sourire confiant : que cette Kroma fasse ce qu'elle voulait. Dès que Lisa serait hors de portée, elle finira bien par avoir des doutes. Et dès qu'elle apprendra le pouvoir de cette nouvelle inconnue, elle se doutera bien vite qu'on l'a utilisé sur elle.
Et là, bon courage pour la convaincre que c'était pour son bien.

Le parasite s'installa dans son transat et sirota un jus d'orange tandis qu'il laissait Lisa complètement sans défense face à Kroma.

Complètement sans défense...
La Malédiction se releva. Et si c'était l'occasion de gagner du terrain sur l'Instinct et la Volonté ? C'était la détermination de Lisa qui l'avait protégée du parasite depuis le début... Sauf que la situation était plus compliquée que ça. Seul l'instinct était paralysé. Les principes de Lisa étaient toujours bien ancrés dans son esprit.
Et notamment celui de ne jamais faire naturellement confiance à quelqu'un.

La Malédiction eut un petit sourire amusé : Kroma allait devoir faire mieux que ça...

Lisa elle-même

Grand silence. Wow, Lisa ne s'imaginait pas clouer le bec à son interlocutrice aussi facilement. Cela lui laissa le temps de faire le point. Cette jeune femme semblait essayer de réparer la bourde monumentale du nudiste inconscient, et avait été envoyée à la place de Tom parce qu'elle était naturellement plus douce. Ca se comprenait.
Lisa commençait à se douter que l'inconscient ne devait pas être un habitué, et que Tom l'avait recueilli à cause de sa différence. Exactement comme il l'avait recueillie elle, à cause de son problème d'intégration. Et donc qu'ils n'étaient peut-être pas tous des pervers inconscients.

Cette Kroma devait donc essayer de la convaincre que tout allait bien. Mais elle utilisait des moyens tellement détournés... C'était assez normal, tout le monde faisait ça. Mais pourquoi personne ne voulait pas simplement lui expliquer ce qu'il se passait, sincèrement ? Lisa était à peu près persuadée qu'ils lui cachaient des choses qu'elle n'apprécierait pas. Ce climat de confiance qu'ils cherchent à introduire avec des questions dont ils connaissent déjà la réponse, avant de la laisser seule ou de rester silencieux, Lisa trouvait ça louche.

Lisa se méfiait pour un rien, c'est sûr : n'importe qui aurait agi de la même façon. Mais justement : Lisa ne faisait pas confiance à n'importe qui.

Ce silence avait jeté un froid dans la conversation. Lisa se sentait incroyablement épanouie à l'intérieur de ce meuble. Elle se sentait bien. Finalement, que cette demoiselle ait assisté à la scène de bataille sans réagir pouvait s'expliquer facilement, mais ça n'aiderait pas à lui faire croire qu'elle est digne de confiance.

Puis l'estomac de Lisa se plaignit de l'infâme torture qu'on lui avait fait subir, à lui qui n'avait plus été rempli depuis fort longtemps, en l'approchant de la cuisine, puis l'en éloigner immédiatement après qu'il ait fini de se préparer à recharger les batteries. Il était prêt. Et rien n'allait venir, parce que la scène s'était stupidement déplacée dans un endroit vide de tout aliment comestible. Aussi il exprima son mécontentement d'un grondement significatif.

Lisa, à la fois gênée et consternée par la situation, laissa tomber sa tête contre la porte en bois. Super, exactement ce dont elle avait besoin... Imaginant Kroma sauter sur la situation pour l'enjoindre à sortir, Lisa ne lui laissa pas le temps de réagir.

"Les oeufs au plat vont refroidir."

Elle poussa la porte de sa main, toujours recroquevillée dans son abris, et adressa son légendaire regard complètement fermé au visage de Kroma qu'elle découvrait pour la première fois. Elle n'avait pas l'air bien costaude comme Tom ni particulièrement agile comme Lisa, la jeune fille en déduisit qu'elle devait avoir une fonction plus axée sur la stratégie, l'attaque à distance, à moins qu'elle ne soit tout compte fait qu'une véritable spectatrice chargée d'interroger des meubles.

Kroma

ENFIN! Lisa était enfin sortie, les efforts de Kroma avaient porté leurs fruits; et quels fruits! En effet la jeune demoiselle était mignonne à croquer. Ces légères ondulations, à la limite des boucles, étaient rougeoyantes dans un merveilleux spectacle de feuilles d'automne tourbillonnantes. Ces yeux d'une couleur similaire, étaient sévères sans pour autant être méchant. En revanche la pauvre petite était à la limite de la jeune souillon. Et sa tenue bien qu'agréable était irrémédiablement foutue. Déchirée, déformée, en lambeaux même, par endroits, elle allait avoir besoin des conseils de maman Kroma. La petite, dont le corps n'avait ni vu bain ni baignoire, et encore moins la couleur d'un bon repas allait avoir besoin qu'on prenne soin de lui. En attendant, pauvre d'elle, elle avait faim. Kroma, n'écoutant que son instinct maternelle amena la gamine en direction de la table à petit déjeuner qu'avait dressé le grand blond que vous connaissez. Kroma saisi les oeufs, les réchauffa d'un sceau, et les servi à la jeune gourmande avec d'autre mets qui composent si bien les repas du matin d'autre pays exotiques.

" Allé! Manges dont à ta faim, après je m'en vais nous occuper de te faire une toilette."

Kroma avait annulé le sceau de calme instantané, mais avait prononcé ces mots avec une telle douceur et une telle gentillesse que l'effet s'en approchait sans doutes. Ah! Que c'est beau l'instinct maternelle.

Un petit déjeuner. Sur une table. Avec une chaise. Et une personne qui l'a préparé. Pire : deux personne qui l'ont préparé.
Pour elle.
Ce n'était peut-être pas grand chose, mais ça faisait chaud au coeur de Lisa. Même si elle trouve tous ces gens bizarrement louche (la Malédiction avait finalement un peu influencé l'Instinct depuis l'approche de l'arcane), ils restaient quand même des hôtes bien plus polis et mieux élevés que les différents aubergistes qu'elle avait eu l'occasion de croiser.

Lisa n'était plus sûre d'où s'était installé le nudiste. La seule pensée qu'il s'était trouvé dans cette pièce avant lui faisait un peu peur. Oh, elle aurait peut-être dû trouver le spectacle intéressant, car l'arcane était bien constitué, comme son auteur l'a bien souligné, mais que voulez-vous : non seulement Lisa n'aimait pas trop les inconnus, mais en plus elle avait une Malédiction qui, depuis le début, voulait uniquement la faire sortir d'ici.
Donc elle ne le jugerait pas sur ses habitudes. Elle le jugera juste plus tard. Pour l'instant, elle ne voulait pas le juger. Ni le voir. Ni le concevoir. Ce type, tant qu'il ne serait pas habillé et avec un cerveau fonctionnel, n'existait pas.

L'oeuf, en revanche, existait fort bien, et c'était limite si l'estomac de Lisa ne s'inventait pas un pouvoir de télékinésie pour attirer la nourriture directement dans le système digestif de Lisa. Le narrateur, content de sa personnification d'un organe de sa pauvre petite Lisa, se rend compte qu'un pouvoir qui attirerait la nourriture est une idée géniale, et il se demande s'il ne va pas y réfléchir plus profondément.
Ceci étant un hors-sujet, retournons dans le vif du mouton.

Lisa restait debout, encore impressionnée par ce si simple confort. Lisa ne vivait pas dans la misère : elle trouvait toujours un moyen de dormir sur un matelas ou un endroit relativement moelleux, elle se douche, elle parvient le plus souvent à manger avec des couverts... Elle n'a rien d'une sauvage, mais ses deux années livrées à elle-même l'on rendue... débrouillarde. Et quand soudainement toutes les précautions qu'elle devait prendre quotidiennement deviennent superficielles face à une table de déjeuner, il fallut un certain temps à Lisa pour encaisser le choc.

Elle ne put pas s'empêcher de demander, ébahie :

"C'est pour moi ?"

Il y avait quelque chose d'incroyable avec ses gens. Elle ne les connaissait pas, elle avait à peine montré qui elle était à Tom, mais il la traitait déjà comme une des leurs. Ils lui faisaient confiance. C'était... déstabilisant. La méfiance de Lisa s'effilocha suffisamment pour qu'elle n'aille pas vérifier si la nourriture était empoisonnée.
Oui, on lui avait déjà servi des champignons toxiques, un jour. Ne vous en faites pas, il y a peu de chances que vous tombiez sur le même aubergiste. En fait, on se demande même s'il est un jour retombé sur quelqu'un, le bonhomme.

Kroma

N.B. : Idem.medI : .B.N

Une fois le repas servi, Lisa commença à engouffrer la nourriture comme Ka-Shan [je m’insurge]. La petite faisait chaud au cœur, demandant même si ces quelques mets étaient bien pour elle. La voir manger comme ceci témoignait de deux choses : primo, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas mangé aussi bien ; secundo, son estomac avait des pouvoirs psychiques [O.o]. Apporter la nourriture si vite à la bouche, c’est pas normal. [Je fais pareil, mais bon.]

Ce déjeuner terminé, Kroma invita, en saisissant par la main la petite Lisa, et l’entraînant à travers le couloir, dans un lieu sacré : [Sauf que Lisa te fous une grande tarte parce qu’elle aime pas qu’on la touche. Il sait.] les bains des filles. Elle fournit donc à la jeune cochonette une serviette et un vestiaire, puis ajouta la parole au geste :

« Déshabille-toi, on va te refaire une beauté. »

Kroma elle-même avait investi les vestiaires et sortit en moins de deux pour attendre la jeune arrivante. [Oui, mais je te dis qu’elle t’a collé une tarte. Il sait. Et il me laisse pas le choix. Et m]…[JE ME VENGERAI !!!] Rien de tel qu’un petit bain pour faire plus amples connaissances.

[La suite ? Par ici !]

» Lisa Dans la Guilde
» Un nécromant dans la guilde
» Arrière Guilde
» Gaenjil ? Il est encore vivant ?
» Championship Platinum Round ONE: Kroma VS Gaenjil