Lisa dans la douche - Esprits pervers s'abstenir

[Suite de ça]

HJ- Je m'insurge. Et me venge. MAHAHAHA. -HJ

C'était bon. Lisa hésitait à se resservir, mais c'était un petit déjeuner presque royal. Elle n'en revenait pas. Tout ça. D'un coup. Pour elle.
C'était quelque chose d'assez normal, mais Lisa n'avait pas souvent accès à ce luxe. Pensez-y la prochaine fois que vous vous assoirez à table.

Elle était tout de même une jeune fille convenable. Elle a vécu tout de même 11 ans chez ses parents, la petite. Elle retrouvait rapidement ses manières : ne pas mettre ses coudes sur la table, le couteau dans la main droite, le buste droit, et on se dépêche de tout manger en vitesse pour faire plaisir au cuisinier.

Lorsqu'elle eut fini, Kroma dévoila une de ses caractéristiques les plus sensationnelles.
Lisa n'avait pas tellement fait attention à son invitation, tellement ébahie par le buffet, même modeste. Sur le coup, elle y fut forcée. Une seconde plus tôt, elle se relevait tranquillement, la seconde d'après, Kroma la tirait dans le couloir à toutes berzingues pour l'entraîner vers la douche. Ballottée comme un vieux chiffon sale, Lisa ne touchait même plus le sol, si bien qu'elle ne parvint pas à répliquer. Les yeux rivés sur son poignet, elle s'imaginait que le simple contact avec la main de Kroma était en train de la brûler.
Bon, sur le coup, son pouvoir exagérait un peu, mais il n'empêchait pas que Lisa avait une sacrée frayeur.

C'était limite si Kroma ne l'avait pas balancée dans un des vestiaires comme un fétu de paille. Lisa faillit perdre l'équilibre, et se prit une serviette en pleine poire, qui acheva de la faire basculer, tandis que Kroma annonçait, toute guillerette :

« Déshabille-toi, on va te refaire une beauté. »

Lisa se dépatouilla de sa serviette, et lorsqu'elle parvint à retrouver l'air libre, elle tenta de s'insurger...

"HEIN ?! Mai..."

Kroma lui refermait la porte dessus, trop excitée pour entendre Lisa.

Les yeux grands ouverts, assise par terre, la serviette contre le ventre, le doigt encore levé et la bouche encore entrouverte dans une interjection qu'elle n'achèvera jamais, Lisa entendit tout à coup un grand craquement dans le couloir.
Ses dents se serrèrent dans une grimace terriblement gênée lorsqu'elle comprit ce que c'était.

Le voyage l'avait surprise. Et la surprise, elle ne la gérait pas vraiment très bien.
Quant aux murs, il y avait peu de chances qu'ils aient appréciés les multiples explosions provoquées désespérément par le pouvoir en crise à cause du contact physique. Lisa était maintenant à peu près sûre que c'était une ultime explosion qui l'avait projetée si violemment dans le vestiaire, et que la vitesse de Kroma pouvait aussi être lié au souffle des explosions successives.

Lisa mit un certain temps avant de se souvenir qu'il était nécessaire de respirer pour vivre. Les craquements avaient vite cessé. Elle s'en serait voulu toute sa vie si la Guilde s'était effondrée maintenant, là, à cause d'elle.
Elle avisa la serviette. Lisa présumait qu'une petite douche pouvait valoir le coup, oui. Elle se déshabilla et se drapa de sa serviette. Elle imagina le nudiste avec sa serviette sur le torse. Si ça se trouve, il sortait de la douche, et avait une grosse cicatrice sur le torse qu'il avait voulu dissimuler... Ca ne l'excusait pas d'exhiber ce qu'elle n'était pas prête à voir, mais Lisa supposait qu'il devait avoir ses raisons. Comme elle avait les siennes d'avoir provoqué un carnage qu'elle ne voulait même pas imaginer dans le couloir.

Elle ouvrit timidement la porte, à demi persuadée qu'on allait l'étrangler pour les dégâts. Elle ne savait pas si elle avait vraiment fait de vrai dégâts ou si une chaise s'était seulement renversée par terre, mais ses péripéties vécues à cause de son pouvoir lui ont fait perdre tout optimisme dans la matière : son pouvoir était dévastateur, elle pouvait juste espérer que si la Guilde tenait encore debout, c'était qu'elle n'avait pas réduit tout un mur en poussière... Mais quand même, elle ne tenait pas à se mettre Tom ou un autre de ces grands guerriers sur le dos.
Surtout maintenant qu'elle est en serviette.

Kroma

HJ- [Il se pose une question d'un grand intérêt (oui, je suis de retour, mahaha.). Discussion sur le taux actuel de vêtements portés par Kroma.]
1%.[ ...de batterie, bande de pervers !]
[Il cherche le fofo sur son portable. Verdict :] Bordel. [Et après c'est moi qu'on accuse de fotheu de fraaaapeh !][UGBJCSidhvzo^]
[Égalité avec mon portable ! Connexion réseau VS Blackberry, balle au centre.] T'as fini ton délire ? -HJ

Dès que Lisa fut sortie Kroma fut à la fois étonnée et rassurée. En effet la petite ne semblait pas SI anxieuse mais plutôt gênée, il faudra remédier à cela. Elle l'invita cette fois-ci plus délicatement vers la porte des bains. [T'as de la chance qu'elle t'ait pas flanqué une tarte !] [Il en était sûr bordel.] Kroma appuya sur une brique qui ressortit grâce à un système de ressort [j'aurais préféré une poulie], la tourna à 180° et poussa la porte qui s'éleva [GRACE A UN SYSTEME DE POULIE !!!] puis elle invita [plus ou moins doucereusement...][il connaissait pas le mot] Lisa à rentrer avant de replacer la brique, fermant de ce fait la porte. [Vive les poulies.][Merci Marine.]

[Il y a des crochets, il se sent obligé de faire un nouveau paragraphe. Cool ma vie, hein ?][Oui, il y a des poulies aussi, bien vu.] Une fois dans le Sanctuaire [musique dramatique], Kroma alluma l'encens, les bougies [puis une allumette] et lança une rune de chauffage d'eau [il propose d'utiliser une prune de chauffage de l'eau. Ses arguments ? Quand Jeanne d'Arc vit ses hommes affamés, elle dit « donnez leur une prune ». Armstrong sur la Lune ? « Une petite prune pour l'Homme, un grand clafouti pour l'humanité ». Un savant pour trouver son équation ? 1 + racine de 5 sur 2 prunes ! Comment a-t-il inventé son délire ? En mangeant une prune devant Garfield ! Et pourquoi j'écris tout ça ? Parce que je bosse... pour des prunes !!!]. Elle rajouta des sels [et du poivre] de bain, déposa le savon et pénétra dans l'eau laissant sa serviette sur le côté.

[C'est un peu gros, hein ? Visez-moi un peu cette... Description De La Salle ! Tatatan ! ♫] Le Sanctuaire était de briques [montées sur ressort] et de roches [montées sur poulies], et l'eau venait du centre même de la Terre. Ce qui expliquait en partie la vapeur ambiante. L'autre explication étant les prunes d'encens. [Authentique !] Les bains étaient délimités par de larges dalles plus claires. Une terrasse sur le pourtour de la baignoire permettait de se savonner, se détendre et de faire [tout plein] d'autres choses [sensationnelles que nous ne développerons pas ici parce que bon, quand même, on est pas là pour polluer un bon RP de commentaires inutiles et peu pertinents, n'est-ce pas ?]. Un attirail de savons, sels, encens, bains moussants, shampoings, lotions en tout genre, et potions [MAAAAZIK !] en tout genre [aussi], était placé sur une large étagère à côté de l'entrée. [Qu'elle est longue cette description. ] La lumière passait par un trou au dessus du bain, servant d'aération. Vous me demanderez alors pourquoi [n'y avait-il pas plus de poulies ?] personne ne faisait de voyeurisme ? [Qui te dit qu] La raison est simple : personne ; PERSONNE ; n'a jamais trouvé ce trou, et ne le trouvera jamais [car il n'existait pas dans leur dimension muhuhuhahaha].

Kroma invita d'une voix douce Lisa à se glisser dans l'eau avec elle :

« Allé viens, [c'est bientôt la fin,] que je te lave un peu. Depuis combien de temps n'as-tu pas lavé ces cheveux ? »

[Insérez une phrase de fin ici]Enfin le moment du bain.

HJ - Tout d'abord, vu l'étendue considérable de ma stupidité en tant que scribe taré, j'ai encore réduit la taille de police de mes interventions. Et j'ai rajouté le lien manquant.

Par ailleurs, Solar, toi qui me disais que, et donc que pas,... eh ben si ! Aha !

...

Et je le prouve !

Lisa Strike, dans son premier post, a écrit:: Bref, elle se retrouvait au bord d'un ruisseau, bien en retrait de la ville, se lavant sommairement les cheveux, attendant que la tension retombe.
Quant au couteau, elle ne voulait pas le garder. Elle s'en servit uniquement pour mieux ouvrir le poisson, puis se couper les cheveux (notons que la présence du ruisseau a permit le rinçage de l'instrument entre ses deux applications).

Ultimate win.
<= Best miniature ever. -HJ

Lisa pénétra à la suite de Kroma dans une espèce de temple sacré recellant de trésors tellement inestimables que Lisa fit bien attention de bien poser ses pieds par où Kroma été passée de peur de déclencher un piège ou de se faire maudire par une quelconque malédiction protégeant ces reliques de valeurs sans doute inestimables.
Reliques par ailleurs in-identifiables tant elles étaient surprenantes. Lisa avait vécu une existence trop modeste pour avoir croulé sous les produits de bain pendant sa jeunesse (sous-entendu, avant ses 11 ans), et vous imaginez qu'elle ne sélectionnait pas les produits des plus grandes marques pour prendre ses douches. A vrai dire, la seule fois où elle avait pénétré dans un magasin depuis ses onze ans, c'était un des ces fameux jours où, trop heureuse d'avoir de l'argent honnêtement gagné à dépenser, s'était rendue dans le premier grand restaurant qu'elle avait pu trouver.
C'était un marchand de shampoings.
La malédiction s'en est fendue la poire pendant des années tant elle était heureuse de lui avoir fait se tromper de porte, et Lisa avait décidé de ne plus jamais, jamais, commander de "cocktail maison", où que ce soit.
Non mais faut dire, elle n'avait pas trop l'habitude. Pour elle, les gens aisés passent leur temps à boire ou siroter une boisson, elle s'était donc naturellement dirigée vers un marchand de bouteilles. Maintenant, elle ne veut plus leur ressembler. Ces gens ont des goûts trop bizarres (oui, parce que la Malédiction s'était débrouillée pour qu'elle ne comprenne jamais qu'il n'avait jamais s'agit d'un bar à frite).

Retournons à nos moutons. Il faisait chaud, il faisait bon, on y voyait trouble, c'était un sauna à l'équilibre avec l'agréable. Lisa avait du mal à imaginer que Kroma prenne se douche dans un tel endroit habituellement. Ca ressemblait tellement à une sorte de passage secret vers un monde inconnu.
Elle s'arrêta un moment, l'image d'elle débarquant au milieu d'un monde extrêmement populationé qui assisterait à son arrivée en serviette lui traversant l'esprit. Mais Kroma la poussa à nouveau en avant, et elle se décida à garder sa serviette bien contre elle.

Lisa était complètement déroutée. D'habitude, elle ne faisait que se rincer rapidement les cheveux à l'eau des ruisseaux. Elle était donc parfaitement regardable, assez convenable d'ailleurs, car elle mettait un point d'honneur à ne jamais céder à la sauvagerie (], et si sa chevelure n'était pas des plus soyeuse, elle n'en restait pas moins entretenue. Imaginez, avec un auteur pareil, déjà qu'elle se les COUPE, si en plus elle ne s'en occupait carrément pas, ce serait une catastrophe !

Aussi Lisa préféra ne pas répondre à la question de Kroma qui devait certainement avoir une notion de propreté très, très décalée par rapport à la sienne. Elle trempa un pied dans l'eau, fut surprise par sa chaleur, et provoqua ainsi une toute petite onde de choc qui fit onduler la surface de l'eau. Lisa posa sa serviette en lui faisant promettre de ne pas l'abandonner en cas de besoin (vous n'imaginez pas à quel point Lisa entretient un rapport intime et intellectuel avec ses vêtements)(non, pas à ce point... *SBAAAF !*), puis se glissa précautionneusement dans l'eau, en prenant garde à ne pas s'approcher d'une de ces potions magiques qui, outre le fait qu'elle n'était certainement pas potables, étaient très certainement protégée par de très puissants sortilèges de destruction massive.
Oui, Lisa était... impressionnée.

Kroma

HJ-allé un post que je fais seul. pfiou; a va être dur.... Al' ze veux une parenthèse TToTT -HJ

Lisa rentra, très tendu dans l'eau chaude. Normalement, d'un point de vu physique, somatique, elle devrait se détendre grâce aux odeurs, aux images troubles et embuée, et à la sensations divine d'apaisement provoqué par un bon bain chaud. Kroma regarda bien le corps de Lisa, discrètement, pour ne pas la gêner, mais assez pour ne remarquer aucun indice au sujet de cette ombre noire la polluant. en revanche elle espérait créer une confiance quasi fraternelle entre elles. En effet, si on ne voyait pas d'indices au sujet de ce mur obscur, on y voyait des indices d'une vie qui ne convient pas à une jeune fille de son âge : ses mains n"étaient pas celle d'une jeune fille, mais d'une petite débrouillarde, qui se les écorchait, et ne pouvait se soigner convenablement, et on voyait qu'elle ne connaissait pas ce bon vieux système de torture médiéval : l'épilation. Ceci devrait être interdit, comment peut on laisser une jeune demoiselle sans la possibilité de prendre amplement soin d'elle. Kroma était peiné de cette sombre constatation.

En revanche elle avait des indices positifs au sujet de Lisa, comme des preuves d"un lavage "sommaire" et d'une coupe "hasardeuse" faite sous peu. On y voyait quelque trace de sang, preuve que même si il y eu un rinçage, il n'avait put être parfait. Un vrai lavage lui redonnerai l'éclat et la beauté d'un roux flamboyant. D'ailleurs Kroma avait une lotion spéciale pour les cheveux roux, souvenir de sa grand mère qui elle même était rousse. Enfin, pour cela il faudrait que Lisa lui laisse le soin de ses cheveux, ce qui n'était pas gagné.

Kroma enleva la barrette de Lisa, offrant a ses cheveux la liberté de s"exprimer enfin. Puis elle glissa sa tête plus proche de son oreille, pour lui demander d'une voix mélodieuse et calme:

" Dis, tu me laisserais te laver les cheveux s'il te plait?"

Puis elle prit un récipient pour prendre de l'eau et le posa à coté d'elle pour pouvoir mouiller Lisa dès qu'elle dirai oui, mais très gentiment... Hmm aussi délicate qu'une maman avec son enfant....

HJ - Rhalala, ce que c'est vrai que ça manque de parenthèses...
-HJ

Je vous jure que je ne me rince pas l'oeil mentalement. Elle n'a que 13 ans. ALORS FAITES GAFFE A VOUS, ON RESPECTE LA PUDEUR DE MA FIFILLE !
...
Hum, bref, Lisa est entrée dans l'eau, et franchement, franchement, un bon bain, ça relaxe. Aussi stressée avait-elle pu être, ses épaules s'étaient très visiblement détendues. Elle restait toujours sur ses gardes, mais se laissait peu à peu enivrer par les vapeurs.

Encore heureux, parce que sinon elle aurait risqué de tout faire exploser à l'approche de Kroma, qui lui retira sa barrette. Lisa avait tellement l'habitude de l'avoir dans les cheveux qu'elle fut particulièrement surprise de voir ses mèches lui retomber sur les yeux.

Qui dit surprise dit onde de choc. La petite onde de choc eut lieu sous l'eau. C'est un phénomène assez intéressant : il n'y a évidemment aucune bulle, mais la surface fut animée de petites vaguelettes caractéristiques.

Il était arrivé une fois, avant que Lisa ne prenne l'habitude de son pouvoir, qu'elle fasse ainsi remuer l'eau, et qu'elle se persuade ainsi qu'un animal marin approchait. Apeurée, cela entraînait au final une réaction en chaîne qui remuait de plus en plus l'eau au niveau de ses pieds alors qu'elle essayait de nager pour s'enfuir.
Tous les poissons y sont passés. Au moins, elle avait eut un bon dîner ce soir là. Aah, la pêche à la dynamite... Cent fois mieux que la pêche à la poulie, mais beaucoup moins goûteux que la pêche à la prune...

Bref, revenons à l'instant plus ou moins présent, où Kroma disait :

"Dis, tu me laisserais te laver les cheveux s'il te plait ?"

Just for fun, la Malédiction lui fit penser "JAMAIS ! GET AWAY FROM ME, YOU MONSTER !", mais c'était une pensée tellement stupide que Lisa faillit en sourire. Elle se contenta d'hocher la tête, achevant de faire disparaître ses yeux derrières ses mèches rousses qu'elle n'avait plus pris le temps de regarder depuis un paquet de journées. Oui, elle se lavait avec sa barrette, c'est pour ça qu'elle ne l'avait pas enlevée. A vrai dire, elle avait déjà eu le malheur de perdre sa première barrette en l'égarant près d'un ruisseau, elle prenait certaines précautions à présent.

Kroma lui lavait les cheveux. Doucement. Presque... tendrement ? Les souvenirs de la mère de Lisa remontaient peu à peu à la surface, mais la jeune fille les chassait assez rapidement : repenser à avant sa période de Malchance ne lui faisait pas du bien.
La Malédiction y veillait, d'ailleurs.

Lisa n'osait pas tellement lancer une conversation, de peur de déconcentrer sa coiffeuse. Déjà qu'elle focalisait ce qui lui restait de son attention sur le fait qu'elle ne lui colle rien de dangereux sur les cheveux, elle n'avait pas du tout la tête à discuter.
Quand l'avait-elle, de toutes façons ?

Kroma

La petite se laissait docilement laver les cheveux, c'était un bon point. Elle restait gentiment silencieuse, Kroma aurait aimé qu'elle entame la conversation de son propre chef, ça aurait été plus encourageant. La shamane espérait simplement qu'elle ne soit pas trop gênée, ou pire impressionnée. Kroma lança alors la discussion:

"Alors ma petite, comment t'es tu retrouvée face à ces méchants mages? Et comment ce fait-se que tu es seule à ton âge?"

Car il est vrai qu'à Treize ans, on a pas le droit d'être seule, sans personne pour nous réchauffer, pour nous protéger, pour nous aimer. Quelle horreur, Kroma n'imaginais pas qu'une telle éventualité soit possible. La pauvre serait si triste, si démunie, Kroma en avait des frissons. Une envie de la prendre dans ses bras... puis elle se souvint de leurs nudité, et décida de reste à l'écart, pour ne pas l’oppresser, parce qu'un câlin nue, ça n'aide pas à déstresser. Elle appliqua le masque de grand mère, sur les cheveux de Lisa, massant bien le cuir chevelu, pour la mettre en confiance, toujours plus, qu'elle n'hésite pas à répondre...

D'autant plus qu'une des caractéristiques principales de Lisa consistait à parler peu. Très peu. Pas parce qu'elle n'en avait pas envie, mas plutôt parce qu'elle faisait court. Tout le temps. Bon, sauf lorsqu'on piquait trop sa curitosité, comme Tom l'avait fait plus tôt. Aussi lorsque Kroma lui demanda :

"Alors ma petite, comment t'es tu retrouvée face à ces méchants mages? Et comment ce fait-se que tu es seule à ton âge?"

Lisa fut tout particulièrement... synthétique.

"Ils voulaient venger leur poisson."

Quant à la seconde question, Lisa avait encore moins envie de s'attarder sur le sujet.

"J'ai pas de chance."

Venger un poisson, ne pas avoir de chance. Ne pas avoir de chance parce qu'on lui a jeté un poisson dessus. Ne pas avoir de chance parce qu'on en a fait un drâme. Ne pas avoir de chance parce qu'on la pourchasse pour des erreurs qu'on l'a forcée à commettre. Ne pas avoir de chance parce qu'elle était la seule dans cet état, et que personne ne pouvait comprendre ce que c'était. pas même son idiot de narrateur.

Elle préférait dire qu'elle avait juste pas de chance. Parce qu'elle n'avait aucune autre explication.

Kroma

Lisa resta évasive sur ce qui lui était arrivée tant pis... Kroma ne pouvait s’empêcher d'aimer fondamentalement Lisa, elle ressemblait tant à une petite barbare. Si fragile d'apparence, mais dure et solide. La shamane avait fini son soin, et en profitais pour nettoyer le dos, et s'occuper de sa peau. La pauvre était sèche. En suite Kroma se lava, et enduisit sa peau d'onguents, et de crèmes. Puis commença à s'épiler, se demandant si Lisa avait déjà....

" Ma petite.... Tu as des poils ou pas?"

c'est vrai qu'avant d'apprendre à enlever les poils faut il qu'il y en ai! Kroma profita du silence pour rincer les cheveux de Lisa, penchant sa tête vers l'arrière pour ne rien lui mettre dans les yeux. Cette scène lui rappelait cette magie et ce bonheur, quand elle prenait son bain avec sa mère, et que celle-ci lui lavait les cheveux, et après lui racontait une histoire... Une lui restait à l'esprit:

C'était la douce histoire d'amour entre une princesse et un barbare bien connue comme LA seule histoire d'amour barbare... Ce qui est faux, il faut juste comprendre ce qu'est l'amour barbare et la langue barbare.

Les histoires sont les reflets des peuples, et les barbares sont avant tout, "humains" ils peuvent pleurer et souffrir... comme tous.

Lisa se sentait à la fois épanouie et toujours aussi soucieuse. Son esprit était le siège d'un conflit éternel, et si le bain l'avait particulièrement calmée, ses idées se réordonnaient peu à peu, et elle sentait qu'il y avait quelque chose qui clochait, sans parvenir encore à mettre le doigt dessus.
En bref, elle pensait trop, le bain la relaxe, mais comme la Malédiction carbure au stress pour cacher ce qu'elle veut... eh ben Lisa se retrouvait avec toujours plus de fils de pensées à saisir ou repousser.

Fil qui fut tout à coup interrompue alors que Kroma s'adonnait à des pratiques épilatoires très, très féminines.

"Ma petite... Tu as des poils ou pas ?"

Lisa ouvrit de grands yeux. Tout d'abord, un instant de panique parce qu'elle avait toujours trouvé normal que les êtres humains aient des poils, sur les bras, les jambes, la tête... Mais elle comprit assez rapidement à quoi Kroma faisait référence. Ah, les joies de la préadolescence...
Cela dit, elle ne s'était jamais vraiment posée la question. Parce qu'elle n'avait pas que ça à faire, et que s'épiler en forêt n'est pas très confortable. De manière générale, elle préférait éviter les expériences sr son propre corps nécessitant une grande attention, premièrement parce que ce corps avait la fâcheuse tendance de réagir de façon assez explosive au moindre tremblement, et secondement parce qu'elle devait toujours être sur le qui-vive.

Mais, et là je vais vous surprendre, Lisa n'avait de toutes façons pas à se soucier de ça. Bombe Lisa, sa technique habituelle d'accumulation d'énergie, s'en occupait elle-même. Vous avez déjà remarqué que les manches de vestes et pantalons de Lisa sont un peu roussies ? C'est le dégagement d'énergie : un frottement, une perte d'énergie sous forme de chaleur. Les manches de vêtements exposés à des explosions répétitives finissent par sentir le changement de température.
Mais qu'en est-il de la peau ? Normalement, les explosions naissent à la surface de la peau de Lisa, juste à la frontière entre ses dernières cellules vivantes et le monde extérieur. Les explosions sont inoffensives pour les êtres vivants, et notamment Lisa : c'est, assez étrangement, l'une des raisons pour lesquelles aucun humain ne sentait ce dégagement de chaleur à chaque explosion. En revanche, les cellules mortes, les vêtements et les objets inanimés sont tout particulièrement sensibles et à l'onde de choc, et à ce léger dégagement de chaleur.
Résultat ? Le plus évident, c'est que Lisa doit porter des vêtements solides, résistants aux changements de température et le plus moulant possible pour éviter d'être arrachés par l'onde de choc. Le moins évident, et pourtant vachement pratique... c'est que Lisa est finalement relativement propre ! Terre, poussière, poils, peau morte, pellicules, bactéries (oui, les bactéries s'en prennent plein la poire aussi, aussi vivante puissent-elle être. Demandez leur avis aux arbres, ils vous diront que ce n'est que justice (à supposer qu'ils vous répondent))... tout ce qui n'est pas éjecté par la force d'expulsion et peu à peu cuit, cramoisi... et éjecté par la force d'expulsion. Le Pouvoir de Lisa est basé sur le fait de purger le corps des menaces en les repoussant au loin : les dégâts collatéraux ne sont pas QUE désavantageux.

Lisa s'inspecta donc dans tous les sens. Ses mains, ses jambes, sa poitrine et son dos étaient quasiment immaculés. Ses épaules, aisselles, basin, et son visage, en revanche, étaient rarement soumis à des explosions (encore heureux, parce que si sa chevelure, cils et sourcils avaient à être purgés eux-aussi...). Et je ne vous parle pas de ses pieds qui, même soumis aux mêmes lois que les autres membres du corps et utilisant très souvent le pouvoir de Lisa, étaient enfermés dans des baskets lacées avec un triple noeud serré à l'extrême. Je ne vous parlerai pas de ses pieds. Même les baskets n'en ont pas envie.

Elle ne répondit cependant pas à haute voix, jugeant Kroma mieux placée pour savoir juger de ça.

Kroma

Lisa répondit silencieusement, elle n'en avait visiblement pas. Alors Kroma pris un peigne barbare (un coquillage taillé) et coiffa Lisa. Avec douceur et amour, rinçant les cheveux, et les coiffa, les rinça un peu. Puis elle approcha sa tête de l'oreille gauche:

"Ma puce, tu eux que je te raconte une petite histoire, pendant que je te coiffe?"

Souvenirs! quand tu nous tiens!

HJ- je ne me sens pas de faire plus!-HJ

La proposition que lui fit alors Kroma réveilla en Lisa une flamme qui ne s'était plus rallumée depuis longtemps. Les soirées où sa mère la bordait et lui racontait une histoires. Des souvenirs datant de plusieurs années et qu'elle s'était toujours refusé à cause de la douleur que lui faisait la nostalgie.
En même temps, la Malédiction détestait ça. Des bons souvenirs, c'était comme des baumes pour le coeur. Le parasite n'aimait pas que Lisa aille mieux, aussi lui avait il en quelque sorte inventé une répulsion pour les souvenirs de sa vie antérieure.

Lisa croisa les bras, se sentant pour la première fois depuis longtemps terriblement fragile. Le fait qu'elle soit délestée de ses vêtements y contribuait, certes, mais beaucoup moins que ce flash back, même très bref. Une seconde, elle était la jeune fille de 8 ans qui s'endormait paisiblement au coin du feu dans les bras de ses parents, non plus cette boule de nerfs qui luttait chaque jour contre l'explosion. Elle était comme avant, quand elle était complètement inoffensive, et pas une arme.

L'impression n'a pas duré. Question de principes. Mais Lisa garda cette posture, comme si elle avait froid dans cette chaude salle.

Une histoire. Eh bien, ça dépendait de quelles sorte d'histoire il s'agissait. Mais bon, comme toute histoire, il fallait l'entendre pour savoir si on veut connaître la suite. Aussi la réponse de Lisa fit-elle court, comme à son habitude :

"J'écoute."

Notons par ailleurs que certains auraient espéré que le narrateur soit aussi concis. Eh ben non. Lisa est une histoire à elle seule, évidemment que ça inspire.

Kroma

HJ- punaise, je sens que je vais galérer sur cette histoire! *knukles cracked* GAWABANZAIE! -HJ

La petite écoutait, de ce fait, Kroma commença à sortir de l'eau et se sécha, comme quand elle était seule, en utilisant sa serviette de manière très localisée, et donc restant à 95% nue, là où la serviette n'est pas. (non le narrateur n'est pas en train de penser à outrance à son personnage d'une beauté somptueuse). Kroma prit une serviette s'enroulant le corps, et les cheveux. Puis en tendis une à Lisa, et en prit une autre pour lui sécher les cheveux. Elle s'éclaircie la voix, la rendant douce et chaleureuse, parfaite pour une belle histoire. Puis en séchant les cheveux elle commença:

"Notre Histoire commence il y a des années, et des années, tant d'années que jamais nul ne saura si ça arriva un jour. Au temps où les barbares étaient encore libre et nombreux, il était une barbare, belle et dont la grâce était reconnue dans toute la comté comme la plus belle de toute. Ses gestes touchait chaque barbare au coeur comme une flèche de pacifisme. Tous étaient en émois face à elle, toutes étaient jalouses.
Une particulièrement, une, dont la jalousie était telle, que se sentiment devint de la haine... Allé sèches toi,on va continuer dans ta chambre"

muhahahahha la flemme du narrateur nous perdra!

Lisa sortit à son tour, se sécha rapidement, avec les gestes rapides et efficaces qu'elle avait acquis depuis 2 ans, pour récupérer en vitesse sa barrette et la rattacher à ses cheveux. Elle se couvrit le plus tôt possible, et, elle se l'avouait, était bien contente de voir que le rituel ne comprenait pas d'incantations bizarres et de gestes à effectuer dans un ordre précis sans quoi on était maudits pour 1000 ans ou l'éternité, en fonction de ce qui était le plus long.

L'histoire parlait de jolies femmes et de jalousie. Cela rappelait un peu l'histoire des cents grillons, avec cette fameuse trollinette et sa botte d'acier qui voyageait dans des potirons... ah non, elle confondait avec Blanc Flocon, le petit gobelin tellement swag qu'il surpassait son arrière grand oncle par alliance et qu'il s'était vengé...

La Malédiction, qui elle provenait de notre cher monde la Terre, avait toujours trouvé nos contes beaucoup moins bizarres. Ceci souvent parce qu'au final, sur Terre, il n'y avait qu'une seule espèce animale douée de conscience qui s'était entourée de contes avec des petits esprits. Dans ce monde, trop de races différentes rendait les histoires à la fois mixes et misogynes, c'était hyper diplomatique de raconter une histoire aux enfants.

Bref, Lisa écoutait, car ça faisait longtemps qu'on ne lui avait plus raconté d'histoire. La Malédiction se renfrognait dans son coin, préparant son prochain coup. Elle aimait pas les histoires.
Personne ne venait border le parasite au coin du lit. C'était trop inzuste.

Kroma

Kroma sorti de la salle de bain, laissant passer Lisa. Puis allant se changer, elle prit son ensemble, et s'habilla en vitesse, attendant Lisa HJ- on passe vite, tu peux y faire référence, mais Voilà quoi! -HJ Elle se concentra quelque secondes pour se remémorer son Histoire, puis elle pensa un peu à faire des effets de lumière. Quand Lisa passa le pas de sa porte, Kroma l'emmena vers la chambre des filles, pour le moment Il n'y en avait qu'une, mais elle espérait bien en avoir une chacune... Raen craquerai sous le poids de ses arguments.
HJ-Et au pire, Lisa avait des arguments capable d'ébranler la structure de toute la bâtisse...Merci Al' XD -HJ

Arrivée dans la chambre, Kroma lança une rune et installa Une chaise proche du lit de Lisa, dès que la rune tomba par terre, la lumière s'adoucit, et l'ambiance s'installa. Kroma attendit un peu que Lisa se place dans son lit avant de continuer:

" Celle ci, Non moins belle, La Haineuse avait l'âme si sombre, et si fielleuse, qu'elle se lança dans le projet d'enlaidir sa 'rival'. Celle ci, passât des mois, des mois, de long mois, où elle ne vit le jour, et où personne ne la vit. Un jour elle sorti, méconnaissable, Son corps était scarifié, ses yeux gorgés de sangs, et ses muscles seyants étaient devenus rachitiques.
En revanche, Elle, la jolie, était devenue si radieuse, si ensoleillée, si gorgée de beauté. Mais l'autre ne s'en énerva point, au contraire, plus dure serait la chute. Elle attendit, le bon moment, reprenant force et beauté..."

Une pause? Non! Une occasion du narrateur pour réfléchir à la suite!

Lisa restait attentive, et se contentait pour le moment d'écouter naïvement, sans chercher à deviner le sens de l'histoire avant la fin.

Elle se laissa simplement entraîner. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle s'était rechaussée avant que ne me vienne l'idée de vérifier si elle avait une quelconque marque distinctive dessus, et qu'en tant que gentil narrateur, j'ai décidé de faire court malgré le fait que j'aurai pu en profiter pour raconter la moitié de la jeunesse de Lisa sous prétexte que mon cher partenaire narrateur de Kroma a besoin de temps pour réfléchir.
J'ai juste pris mon temps pour ce petit post. Voilà.

Kroma

Kroma regarda Lisa et poursuivis son compte, se rappelant ce moment magique où sa maman lui racontait cette histoire:

"La barbare si laide autrefois, devint belle, mais toujours moins jolie que l"autre. Plus le temps passait, plus elle l"enviait, et plus sa haine prit une forme, comme un marionnettiste qui la guidait. Elle attendait, n"aimant personne. Alors que sa rivale trouvait l"amour chez un chasseur grand et fort. Leur amour fort et rayonnait dégouttait tant la barbares qu"elle succombait à la magie humaine, à sa honte, et à sa perte.

Elle attendit le jour le plus ensoleillé de la douce barbare aux cheveux de feu, un jour beau, un jour d"amour le jour de son union éternelle avec son chasseur. Tout le village alors réunis, était au célébrations, quand de nuages les cieux se couvrirent, les éclairs le village foudroyèrent, la rage se déchaîna, et la barbare fielleuse, dont la peau avait le toucher du bois, et les cheveux de ficelle, envoya un sortilège au barbare, qui le rendit comme elle, laid, et chiffonné. c"est ainsi que le preux guerrier devint un chétive poupée."

Kroma marqua une pause, souriant comme une mère.

Lisa leva la main :

"Je te suis plus là. La Madame Barbare jalouse est d'abord belle, puis laide, puis ensuite elle est re-belle, mais autrefois laide, ensuite un peu plus jolie, et d'un coup elle donne toute sa laideur au barbare, alors qu'elle n'était plus pas belle ?"

Pff... La beauté, la beauté... Lisa n'en avait rien à cirer. Une perte de temps. Quelque soit son apparence, elle serait toujours vue de la même façon. Et quelques soit son accoutrement, celui-ci finirait toujours en miette. Elle était tellement au delà de la jalousie qu'elle ne comprenait même pas comme on pouvait en éprouver.

Bref, c'était l'histoire d'une dame stupide et superficielle qui se fait du mal pour faire du mal aux autres. Si c'est une métaphore de la société actuelle, même Lisa trouvait que cette idiote de l'ancien temps méritait un trophée pour sa sublime nullité.

» Lisa Dans la Guilde
» Lisa Strike - Human TNT
» Lisa fantôme
» Combat brûlant: Russ VS Lisa
» Schizo power - Jesus VS Lisa